Nouvelles
Anima, in
Itinéraire #2 (décembre 2006)
Les premières phrases
:
Dans une rue bondée, un homme marchait, seul. Sous une pluie couleur de rouille, sur le bitume rongé par l’acide. Eclats des néons autour de lui, cacophonie assourdissante de la musique industrielle poussée à fond.
Dans ce monde dominé par l’autodestruction, cet homme était probablement le seul à ressentir la nostalgie et la tristesse. Peut-être parce qu’il était le seul à connaître l’amour. (...)
Mers Oniriques, in
Hors-Série OutreMonde : Revisitage, remake, fanfic (janvier 2007)
Les premières phrases
:
Je m’endors
sans prendre conscience de la langueur qui me gagne peu à
peu. Mon champ de vision s’obscurcit à mesure que
ma fatigue grandit, il se restreint pour ne laisser que les
ténèbres comme panorama. J’ai
l’impression de me déplacer, de quitter mon corps
pour rejoindre quelque lieu oublié de la mémoire
humaine.
Mes sens se réveillent. Je suis au sommet d’un
gigantesque escalier de pierre, aux marches d’une hauteur
surdimensionnée pour le pas de l’homme, descendant
dans les précipices insondables de la Terre, plongeant dans
ses entrailles jusqu’à des profondeurs
échappant à l’entendement
d’un simple mortel tel que moi. (...)
Esprits Racines, in
Phénix Mag : Hors-Série Pirates (avril 2007)
Les premières phrases
:
Tout le
monde l’appelait Nicky le Petit Capitaine. A cause de son
jeune âge. A Port-aux-Pendus, on n’avait jamais vu
un homme à peine sorti de l’adolescence
posséder un navire d’un tel tonnage. Pourtant,
bien que seul maître du plus imposant vaisseau de toute
l’Isle de la Fraternité Ecarlate, il
n’avait jamais pris la mer, pas même en tant que
simple mousse. En peu de temps, il était devenu la
risée de tous.
En réalité, il se nommait Nickolah Dothiriel,
fils du Fléau des Dix Océans, le
célèbre Filhip Dothiriel. Son père
avait écumé toutes les eaux connues, avait
dressé les seules cartes de certaines. Les navires
qu’il avait pillés étaient
légions. Les comptoirs qu’il avait pris par les
armes au profit de la Fraternité se dénombraient
par dizaines. (...)
An Anaon, in
Itinéraires #3 (mai 2008)
Les premières phrases
:
Il se nommait An Anaon. Ses parents lui avaient attribué ce prénom car il était né le jour des Défunts, affublé d’une spécificité physiologique qui l’avait vu s’éveiller au monde, androgyne. Son corps longiligne, aux maigres os saillants, d’une pâleur maladive, révélant par endroit ses veines à travers la peau plus fine qu’un parchemin, les courbes typiquement féminines de ce linceul, trahissant deux protubérances pectorales chétives, ses cheveux fins, secs et clairsemés, sa voix fluette même une fois sorti de l’adolescence, tout son être hurlait à la face du monde sa différence. Il en avait souffert à chaque instant. Humilié. Rejeté. Violenté. Blessé dans sa chair et son âme.
Il se souvenait constamment de ces souffrances. Chaque parcelle de son être portait les stigmates de ce passé de douleur. Il avait connu l’errance, abandonné par les siens. Il avait connu la solitude, abandonné en marge de ce monde d’intolérance. Il avait connu la mort, bien trop souvent. (...)
Poèmes
Sweet River, in |
Sanctuaire, in |
Un héros de légende, in |
Oniriques Visions, in |
J'appartiens à l'oubli, in |
Succube, in |
Computerized Love, in |
Pandémonium, in |
Calligramme un brin nucléotide, in |
Quatre Perles, in Les Perles Angéliques (novembre 2009) |
Aux fieffés fanfarons, in |
L'Ogre dans la Clairière, in |
Noire Thaumaturgie, in |
Naufrage, in |
Trois Perles, in Les Perles des Scaldes (mai 2010) |
Publiés en ligne
Délivrances (dans le cadre du Double Blind Mad Project — Round 1)
Retrouvailles nocturnes (dans le PDF Feor Elliem vu par les lecteurs du blog du Projet LDT)
Et ceux qui ont gagné des
concours
Monsieur
SUPER contre Evil CACTUS (chez Didoff)
Aux
Confins des Temps (chez Nuits d’Almor)